Rencontrez Tarkan, un expert agréé spécialisé dans l’art nomade et tribal, les kilims d’Anatolie et les tapis d’Orient, titulaire de l’autorisation préfectorale et juridique numéro 4122 du 28.8.78.
La passion pour les kilims peut prendre des proportions énormes, comme le savent bien les habiles marchands anatoliens qui se reconnaissent entre eux en disant « il est aussi malade de » ou « il est également fou de kilim ». En réalité, je ne suis pas seulement « malade et fou de kilims », je suis né sur un kilim au cœur de l’Anatolie, en Cappadoce (Turquie), dans une maison troglodyte, et j’ai grandi sur les hauts plateaux de cette région mystérieuse.
Le jour où j’ai entendu ma mère dire à mon père au sujet d’un kilim qu’elle venait de terminer de tisser et sur lequel j’étais en train de jouer, « j’aime ce kilim parce qu’il me dit : ‘mange-moi !' », j’ai commencé à observer inconsciemment tous les kilims et les tapis dans les tentes et les maisons pour trouver ce qu’il y avait à manger. Quelques années plus tard, tellement devenu amoureux des kilims, au risque de transgresser toutes les règles de la tribu, à l’âge de 12 ans, j’ai acheté mon premier kilim qui attendait son acheteur sur l’épaule d’un monsieur âgé sur la place du marché. Dès que je l’ai vu, j’ai entendu sa voix me souffler : « mange-moi ».
« Il faut être né sur un kilim et y grandir en respirant l’odeur de la laine parfumée des couleurs végétales » pour pouvoir apprendre le langage et percer les mystères des kilims anatoliens. Je vous invite à parcourir ma collection de kilims, que j’ai dénichés en parcourant sans cesse l’Anatolie et tout le Moyen-Orient en recherchant la qualité, l’ancienneté, l’originalité et donc la rareté, avec un œil aiguisé et sous l’influence de l’expression magique « mange-moi ». Je fais cela depuis plus de 35 ans dans le seul but de trouver des pièces pour séduire les amateurs de kilims. J’espère que vous trouverez un kilim parmi ceux présentés sur le site (liste non exhaustive) qui vous dira « mange-moi ».